Des géopolymères aux néoVie ( 1/6)
« Je découvris par hasard en 1990, dans la bibliothèque de mon beau-père l’exemplaire N° 22 du premier livre de Joseph Davidovits, édité à compte d’auteur « Le Livre de la Pierre ». Stupéfait, j’interroge mon beau-père et je m’entends cette réponse : « Bien sûr, je suis le conseil de son frère depuis vingt ans ! ». C’est ainsi que je suis entré en géopolymère comme d’autre en religion et fis la connaissance de Nicolas, le frère de Joseph avec lequel j’entretins une relation suivie qui nous permit de travailler à la réalisation des produits que nous utilisons en géobiologie depuis 22 ans, le Triskel Pierre de Vie, le Néoterre et maintenant les produits néoVie ®.
Jacques Bonvin
Le Professeur Joseph Davidovits découvrit la chimie des géopolymères il y a 33 ans.
C’est en 1979, au deuxième congrès international des égyptologues à Grenoble, qu’il présenta deux conférences ; la première présenta l’hypothèse que les blocs des pyramides d’Égypte ont été coulés comme du béton au lieu d’être taillés. Une telle théorie est très dérangeante pour les théories orthodoxes avec leurs centaines de milliers de travailleurs prenant part à cette gigantesque entreprise. La seconde conférence souligna que les vases de pierre dure de l’antiquité étaient faits d’une pierre dure synthétique coulée (faites de main d’homme).
De plus, dans sa recherche, et après avoir effectué des analyses chimiques, analyse aux rayons X et au spectroscope magnétique nucléaire (MAS-NMR) sur les matériaux en ciment, il conclut que le ciment romain et les blocs de la grande pyramide sont le résultat d’une réaction géopolymèrique, en d’autres termes, une géosynthèse.
En 1982, à Toronto, au cours du troisième Congrès International des Égyptologues, il présenta une communication intitulée : « Pas plus de 1 400 ouvriers furent nécessaires pour construire la Pyramide de Chéops, à l’aide de pierre artificielle ». La fabrication de ces blocs n’est pas obtenue à l’aide de ciment Portland, mais à l’aide d’une chimie minérale qui permet de fabriquer, in situ, le liant d’agglomération. En 1978, il a désigné ce type de réaction par le terme général de « géopolymèrisation », les réactions étant celles de la chimie des « géopolymères ». Depuis les années 1960, les minéralogistes et les géochimistes ont réalisé, en laboratoire, la synthèse de tous les constituants des roches. Les synthèses les plus faciles et les plus remarquables sont obtenues avec les silicoaluminates, en particulier les minéraux appartenant aux classes des zéolithes et des feldspathoïdes, semblables aux minéraux naturels correspondants. La synthèse de ces minéraux est aisée, elle ne nécessite pas de température, ni de pression élevée.
En avril 2006, Joseph Davidovits, trouve un moyen révolutionnaire pour produire des ciments avec des jus de plantes, ce qui pourrait expliquer certains mystères associés à l’architecture précolombienne.
Aujourd’hui la théorie de la construction des Pyramides par la pierre coulée, est de moins en moins contestée et les laboratoires confirment de plus en plus la réalité des géopolymères. En juillet 2011, une nouvelle analyse scientifique démontre la nature artificielle des pierres des Pyramides d’Égypte. L’article dont le titre est « Were the casing stones of Senefru’s Bent Pyramid in Dahshour cast or carved ? Multinuclear NMR evidence » (Les pierres de revêtement de la Pyramide Rhomboidale à Dahshour sont-elles agglomérées ou taillées ? Évidence par l’analyse RMN multinucléaire), a été publié récemment dans Materials Letters 65 (2011) 350 – 352, par une équipe internationale composée d’Anglais, de Néo-Zélandais, et d’américains. Voici la traduction du résumé : « On a comparé les spectres de résonance RMN 29Si, 27Al et 43Ca d’une pierre de revêtement extérieur de la Pyramide Rhomboïdale à Dahshour, Égypte, avec deux carrières de pierre calcaire de la région. Les résultats de la RMN suggèrent que les pierres des revêtements sont constituées par des grains de calcaire provenant des carrières de Tura, cimentés par un gel amorphe de silicate de calcium artificiellement fabriqué par l’homme, peut-être par addition de silice, comme la terre de diatomée originaire du Fayoum. »
Pour découvrir les preuves de la réalité de la théorie du professeur Davidovits, nous vous conseillons de consulter ces liens :
http://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-sont-elles-faites-en-beton-1
http://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-2-les-preuves
http://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-3-la-formule-linvention-de-la-pierre
Vous pouvez également trouver tous les travaux de Joseph Davidovits dans ses livres et plus particulièrement, pour ses livres grand public :
– Ils ont bâti les Pyramides (2002).
– La nouvelle histoire des Pyramides (2004).
– La Bible avait raison, tome I (2005) et tome II (2006).
– De cette fresque naquit la Bible (2009).
Tous ces livres étant publiés chez l’éditeur Jean-Cyrille Godefroy.
Vous pouvez également retrouver l’actualité des géopolymères en allant sur le site : http://www.geopolymer.org/
(où nous avons trouvé certaines des informations que nous vous présentons ici).Le corps du Dieu
L’apport du professeur Davidovits est aussi d’avoir réinterprété les textes et d’apporter un nouveau regard sur la manière dont les anciens faisaient la différence entre la pierre naturelle et la pierre agglomérée et comment ils considéraient cette dernière comme appartenant au domaine du sacré. Voici un extrait d’un article qu’il publia en 1986 dans le numéro 157 de « La Revue des Questions Scientifiques » et auquel je fais référence dans mon livre « La Forme et la Pierre » (Éditions. Mosaïque) : J’ai déjà évoqué à deux reprises le texte d’Hérodote. En fait ce texte Euterpe 125 contient la clé qui m’a permis de comprendre la civilisation du Proche et Moyen-Orient antique. Euterpe 125 débute ainsi : « CXXV. Cette pyramide (Chéops) fut bâtie en forme de degrés ; quelques-uns les appellent « krossai », d’autres « bomides ». « Pour l’Égyptologie (Lauer 1974), « krossai » signifie « pierres en saillies » et « bomides » désignent des « pierres formant socles ». Il s’agit d’une grossière erreur d’interprétation toute aussi grave que celle commise en 1830 sur les vases de Pline. Comme je l’ai montré récemment (Davidovits 1984 a), « krossai » et « bomides » expriment avec précision la façon dont furent fabriquées les pierres de la pyramide de Chéops.
Le mot grec « bomides » est le pluriel de « bomos », qui signifie « autel ». Ce mot fut employé dans la traduction faite de la Bible par les Septante, à la place du mot hébreux « mitsbah » qui, aussi signifie autel (des sacrifices, de l’holocauste). Donc pour Hérodote, certains contemporains du Ve siècle av. J.-C., attribuent aux pierres de Chéops le qualificatif « bomos », c’est-à-dire que la pyramide fut construite comme un autel sacré.
Dans la Bible, l’autel en pierre des holocaustes doit être construit selon une règle draconienne. La loi de Moïse, dans le chapitre des 10 commandements, Exode 20, verset 25, exige en effet : « Si tu me construis un autel en pierre, tu ne le feras pas en pierre taillée… » Donc l’autel « mitsbah » (msb) hébreux, c’est-à-dire l’autel « bomos » (bms) grec de même racine étymologique avec déplacement de la lettre « b », ne peut pas être en pierre taillée, ni par voie de conséquence, les pierres de la pyramide de Chéops. Certains soutiennent que la pierre des autels était une pierre brute. Je pense pour ma part que si elle n’était pas taillée, elle était agglomérée. En général dans la Bible, l’action qui consiste à ériger un autel ou un monument sacré en pierre, est transcrite par le verbe hébreu « viben » qui signifie pétrifier, c’est-à-dire transformer en pierre. Ce verbe est en général interprété par : construire, bâtir, ériger, dresser en pierre, ce qui élimine le sens premier de pétrification, de transformation en pierre, d’agglomération.
Le second mot-clé d’Hérodote « krossai » est tout aussi évocateur. D’après l’étude que je viens de terminer, publiée dans mon dernier ouvrage, c’est un mot étranger à la langue grecque, puisqu’on ne le trouve que dans ce passage d’Hérodote, et dans aucun autre texte grec. Le mot étranger en question, écrit selon la coutume antique uniquement avec les consonnes, est « qrs » ou « qrth ». Il est à l’origine de notre mot « sacré » (sqr), se retrouve dans ziqutath (sqrth), et aussi dans « création » (latin « créatio », indo-européen « kre. »), (qres, qreth).
Au IIIe siècle av. J.-C., le rédacteur des Chroniques de la Bible qualifie la pierre dont fut construit le temple de Salomon par « iqurah », lui donnant le sens de « pierre précieuse », alors qu’au VIe siècle av. J.-C., le rédacteur des Rois I, explique que le seul monument sacré construit par les Hébreux, le Temple, « le fut sans que l’on entende un seul son d’outil » (donc sans pierre taillée), à l’aide de pierres « iiquroth » ou « iiquros » (qrth ou qrs). Le verbe hébreu « qrsh » signifie coaguler, geler ; « qrs » signifie durcir ; « qrts » signifie mettre en forme, façonner ; en d’autres termes, ces verbes expriment l’action de transformer un liquide, ou une pâte molle, en un solide. Le matériau du Temple est donc de la pierre qui coagule, gèle ou durcit ; et en même temps elle est sacrée. Le divin s’incarne dans la pierre agglomérée, dans la pierre « qrs » (krossai) de la pyramide de Chéops.
Les significations ésotériques et mythiques de « qrs » sont multiples. En grec « qrs » donne « chrysos », l’or, la matière dont sont faits les dieux. »
« Dans l’Égypte ancienne, tout était représenté par une divinité. La pétrification divine, c’est-à-dire la Création (qrs), à partir du limon du Nil ou de l’argile, était l’œuvre du plus ancien dieu égyptien, le dieu à tête de bélier, le dieu potier, Khnoum. La pyramide de Chéops fut construite sous l’auspice de Khnoum, pour Pharaon, dont le vrai nom est « Khnoumou-Khoufoui » : que le dieu Khnoum protège Khoufou (Chéops). »
La pratique de la pierre coulée donnée par le dieu Khnoum perdura jusqu’à la XVIIe dynastie. Lors de l’arrivée de la XVIIIe dynastie, c’est-à-dire après l’époque des pyramides (que l’on date de 1700 à 1550 avant J.-C.), un nouveau Dieu apparaît qui va se substituer à Khnoum le bâtisseur. Amon va imposer un nouveau règne et un nouveau regard sur le monde. Le Dieu est désormais une montagne sacrée et on va lui rendre hommage en allant tailler la pierre dans son corps. L’Égypte vient de perdre sa technique de travail de la pierre coulée, mais elle garde la référence au sacré.
Une pierre au service du vivant
Une des qualités essentielle du géopolymère vient du fait qu’il est polarisé. Il prend l’information du Nord de forme du lieu au moment de sa coulée. Certes, le produit présente bien d’autres propriétés et pour cela je vous renvoie à tous les travaux du Professeur Joseph Davidovits, mais pour notre part, c’est cette propriété qui nous intéresse avant tout.
En effet, les pierres utilisées par les anciens étaient toutes polarisées. Seule la pierre polarisée peut transmettre une information porteuse de vie. Les anciens égyptiens s’en étaient forcément rendu compte, ce qui explique le caractère sacré qu’ils donnaient à la pierre reconstituée à partir du limon du Nil par le Dieu potier Khnoum.
Les anciens tailleurs de pierres connaissaient très bien les polarités des pierres, c’est pour cela qu’ils les taillaient suivant leur lit. Cela signifie que dans la carrière ou elle se sont formées au cours des époques de formation de la terre, les dépôts successifs, obtenus par sédimentation pour les calcaires se trouvent toujours dans une situation horizontale, par rapport au sol. On va donc tailler la pierre de telle façon que les lits successifs vont se trouver horizontalement dans la construction. Cela aura deux avantages, tout d’abord de garder la continuité de la polarité d’une pierre à l’autre, mais surtout de présenter une meilleure résistance à la compression. Un compagnon qui taillerait une pierre de telle façon que le « lit » de la pierre se trouverait placé verticalement serait chassé du métier pour avoir « taillé en délit », obligeant le maçon montant le mur à « placer en délit ». De là est venue l’expression « commettre un délit ».
Dans notre démarche, il y a 22 ans, les premiers géopolymères avec lesquelles nous avons travaillé nous ont permis d’associer une structure de forme, un triskel en l’occurrence, avec laquelle nous travaillons toujours et dont les résultats obtenus ont été publiés dès 1993 dans le livre « La Forme et la Pierre ».
Depuis en collaboration avec Nicolas Davidovits, nous avons cherché à améliorer la qualité vibratoire du matériau de base, en s’efforçant de se rapprocher de la formule initiale des anciens égyptiens, telle que nous pouvons la percevoir aujourd’hui. Notre volonté étant de travailler qu’avec des matériaux nous permettant de garder la polarisation du produit fini, garant de ses qualités vibratoires. C’est pour éviter toute confusion que Nicolas Davidovits a déposé la marque Néoterre® afin de présenter une nouvelle « matière géopolymèrique », un catalyseur minéral qui est aujourd’hui à la base de toutes nos fabrications. Il a même aujourd’hui sorti une collection qui répond à cette spécificité et cette qualité vibratoire (voir : http//www.neoterre.com).
L’anneau Néoterre ® bénéficie de cette même technologie issue du passé, celle de la pierre coulée selon la méthode même utilisée par les anciens Égyptiens pour construire la grande pyramide de Khéops, mais sa conception a pris en compte les problèmes spécifiques de notre époque notamment en matière de pollution électromagnétique.
Dans ses livres consacrés à l’étude des pyramides d’Égypte, le professeur J. Davidovits explique très clairement les qualités des géopolymères :
« Grâce à la géosynthése on obtient des substances minérales analogues à des matières géologiques naturelles appelées zéolithes. Ce sont des minéraux connus pour leur faculté d’absorption extraordinaire de la vapeur d’eau. Les produits purs de ce type sont tellement avides d’humidité qu’on les utilise comme dessiccateur. Ils sont toujours en équilibre avec l’atmosphère environnante, c’est-à-dire que s’il y a trop d’humidité ils l’absorbent ; s’il fait trop sec, ils relâchent une partie de cette eau qu’ils contiennent. Cette caractéristique assure à la matière organique un parfait état de conservation ».
Dans son livre « Ils ont bâti les Pyramides », il précise : « L’eau absorbée par la zéolithe, de 25 à 30 % en poids est très facilement relâchée sous l’action de la chaleur. Grâce à cette propriété des zéolithes, tout vase fabriqué dans ces matériaux géopolymèriques possède la propriété de pouvoir stocker des matières organiques qui vont se trouver en harmonie avec l’atmosphère naturelle, la chaleur, l’humidité et la fraîcheur ».
Le rôle de la molécule d’eau avec ses propriétés spécifiques est un élément déterminant de la qualité vibratoire des Néoterre et des néoVie.
Les résonances géobiomagnétiques cellulaires engendrées par les composants des Néoterre® et des néoVie® entrent en concordance harmonique avec l’eau, celle de notre environnement, celle du corps, comme celle contenue dans l’air ambiant. En tant que molécule, l’eau entre en permanence en échange avec nous. Et n’oublions pas la phrase désormais célèbre du Docteur Henri Quiquandon : « C’est la molécule d’eau qui met l’homme en relation avec le Cosmos ! »
Ces catalyseurs minéraux sont un développement nouveau des géopolymères.
Leurs formulations chimiques sont du type Poly (sialate siloxo) : Mn (-Si-O-Al-O-Si-O-) n. M désignant les cations Na+; K+,Ca++.
La relation particulière de ces catalyseurs minéraux, à l’échelle ionique, leur permet d’échanger avec l’eau des informations au niveau vibratoire. L’anneau Néoterre ® oriente alors ces informations reçues vers un principe harmonique dont nous pouvons alors ressentir les effets.
Les qualités énergétiques des géopolymères ont été mises en évidence par les étonnantes propriétés du « Triskel Pierre de Vie », dont on trouve l’histoire racontée dans le livre de Jacques Bonvin « La Forme et la Pierre » aux Éditions Mosaïque. Les produits néoVie sont issus de la même matière spécifique et unique des Néoterre. Ils en retirent donc les mêmes qualités énergétiques et les étonnantes propriétés.
Enfin, les produits néoVie quant à eux, tirent leurs spécificités d’une symbiose entre les Néoterre de Nicolas Davidovits, les micro-organismes activés (EM) du Professeur Teruo Higa et de différentes zéolites.
La vieille technique égyptienne et les recherches en laboratoire japonais ont un point commun. Toutes les deux sont au service de la vie !