Historique,  Théorie des champs de cohérences

NéoVie et la théorie des Champs de Cohérences de Jacques Ravatin

Du Local au Global et du Global à l’idathème :
Approche de la théorie des Champs de Cohérence de Jacques Ravatin.

Ce n’est que par les limites que l’homme se fixe, qu’il observe la nature et les phénomènes qui l’entourent, et ce n’est que la conséquence de ses extrémités qu’il prend pour la réalité. Nos différents moyens d’investigations actuels nous entraînent de plus en plus vers une incompréhension des phénomènes les plus subtils, essence même de la vie.

Par une approche globale, nous pouvons redécouvrir la relation profonde qui nous unit à la nature afin de parvenir à une meilleure compréhension de nous-même et de notre environnement. Beaucoup d’entre nous tentent d’agir afin d’atteindre un équilibre personnel intérieur qui allie cadre de vie, santé, plaisir et art de vivre. Notre propre sensibilité, nos propres aspirations, croyances, perceptions, connaissances, nous impliquent dans un modèle de représentation du monde. Le monde moderne occidental n’accorde de la valeur qu’à sa propre forme d’approche et d’appréhension du monde.

Jacques Ravatin précise même : « Notre société scientifique, industrielle est arrivée à imposer à la philosophie, la linguistique, le droit, le commerce, la morale même, la biologie, la médecine, sa démarche et sa méthode ; démarche et méthode engendrent une assurance dans le point de vue adopté telle qu’on ne pense même pas à envisager un autre point de vue. Ceci est très grave. C’est un blocage d’une recherche et une chute de qualité dans cette recherche. »

Seule sera reconnue la cohérence rationnelle imposée en grande partie par le milieu scientifique officialisé. Toute autre approche sera rejetée systématiquement, en arrivant même à nier les résultats sous couvert de « principes ». Comme le disait Paul-Émile Victor « Les vrais scientifiques sont des poètes et des imaginatifs. Les autres sont des comptables et des épiciers : ils ne découvrent pas. Et d’ailleurs que la vie serait triste sans imagination. »

Un autre niveau de la pensée permet-il de découvrir un autre monde ? Mais pour aller plus loin, il faut se demander vraiment comment on se situe par rapport au monde dans lequel nous évoluons. Les doctrines orientales nous ont appris que ce monde n’est pas, il n’est que Maya l’illusion. S’il n’est pas, il n’est alors que l’écho d’un champ de cohérence.

Que peut-on dire de ce champ de cohérence, sinon qu’il marque un tournant, l’abandon de l’approche rationnelle, car il n’y a pas de définition usuelle pour définir les états qui vont apparaître ni de termes pour classifier cette autre vision du monde. Pour quelqu’un œuvrant dans « le champ de cohérence rationnel », raisonner dans « un autre champ de cohérence » sur des concepts, sans les avoir définis, est une attitude difficilement compréhensible !

Nous nous trouvons donc face à la nécessité d’avoir une autre compréhension du monde qui nous entoure. Et nous aurons pour cela plusieurs visions du monde possible.

Le Champ de Cohérence rationnel ne permet qu’une seule vision, il ne possède qu’un seul « Rayon de Cohérence », le sien. Jacques Ravatin nous explique que « dans le monde rationnel on se dirige grâce à ce qu’on nomme des repères, des unités et le transport de ces unités… Ces unités et leur transport permettent de décrire et d’évoluer dans ce que nous nommons le « Local ».

Le Local, c’est essentiellement l’existence avec repères. Et ces repères sont de toutes sortes (distance, temps, vitesse, accélération, puissance, masse etc.).
Le Champ de cohérence rationnel n’accepte que lui-même, bien que d’autres voies ont déjà été proposées dans le milieu scientifique, mais pour des raisons militaires, de stabilité de l’enseignement habituel des foules et pour la sauvegarde de la physique, elles ont été complètement occultées. Il ne faut pas oublier qu’avec la pensée rationnelle s’est mise en place et attachée une économie qui muselle les êtres humains pour les employer au mieux et les faire agir dans des voies et des buts très précis. Pour aller plus loin, on peut aussi constater qu’il n’existe pas qu’un seul local, mais qu’il peut y en avoir plusieurs simultanément dans la pensée rationnelle.

À l’inverse l’Autre Champ de Cohérence permet de multiples visions, d’autres approches sont possibles. Il possède de multiples Rayons de Cohérence, liés à ce que nous appelons le « Global ».

Le Global, c’est l’existence sans repères. Le Local émerge du Global ou s’immerge dans le Global. Dans chaque Rayon de Cohérence, le choix des représentations augmente encore la multiplicité des « éclairages » sur chaque histoire, la création d’autres histoires.

Postulons : l’existence sans repères. C’est le Global. L’existence sans repères permet de rattacher au Global, ce qui n’est pas repérable ou l’est seulement partiellement. Certaines formes sont liées au Global mais ne seront pas dans le Global ce qui impliquerait une relation d’appartenance, de contenant et de contenu, d’ensemble et d’élément. Le Global n’est pas composé d’éléments, il EST l’existence sans repères. Il est une évocation. C’est à la fois l’évocation et l’existence. Le lien qui les unit d’une certaine manière n’est pas une tension. Le Global s’exprime par le fait que tout ce qui n’est pas repérable lui est lié.

Le Local a tendance à dissocier pour appréhender et analyser. Le Global va nous entraîner très souvent sur une impossibilité de dissocier l’ensemble et l’élément qui sont impossibles à distinguer sans briser le concept ou le processus. Ils pourront se placer en dualité dynamique au sens Yin Yang de l’expression, c’est-à-dire qu’il n’y aura ni ensemble, ni élément et à la fois ensemble et élément.

Pour Jacques Ravatin : « Dans la représentation rationnelle, l’individu est amené à jouer le jeu de la pseudo-objectivité scientifique : c’est-à-dire qu’on se permet d’aligner les valeurs, comparer les résultats. La pseudo-objectivité est dans cette possibilité de construction de multiples échelles de comparaison, mais ceci est souvent arbitraire. Les R.B.B. (Rationalistes Bêtes et Bornés) qui l’appliquent le plus qu’ils peuvent (c’est une justification de leur comportement et une nécessité pour se faire reconnaître une valeur de bon scientifique) l’étendent aux relations humaines et à la morale. On arrive à des absurdités. Cette liberté que se donne le chercheur dans les constructions et projection d’échelles de valeurs est un leurre. Il donne par cet ajout une souplesse au champ usuel et croit qu’il y a une échappatoire en dehors de l’homme dans une généralisation des concepts. L’être humain, dans ce champ, est pris dans un carcan ; le champ usuel le rend prisonnier. La notion de liberté est alors mise en place pour lui faire oublier ce carcan. On dira que la liberté est une « dilution ». Cette liberté, par contre est dans l’autre champ de cohérence (celui dans lequel l’obs (1) se projette en même temps qu’il se met dedans) – d’ailleurs dans ce cas, on n’a plus à parler de liberté, elle est implicitement comprise ».

L’autre champ de cohérence permet également d’avoir une approche valide des Émissions Induite par les Formes (EIFS). « Les Eifs sont encore plus fondamentales que l’électricité, l’électromagnétisme ; elles se placent à tous les niveaux : matière, énergie vie, pensée. On découvre leur importance dans tous les domaines de recherche et d’applications usuels (physique, chimie, architecture – habitat en particulier – biologie, médecine allopathique, mais aussi acuponcture, homéopathie, anthroposophie) mais encore dans tous les domaines connus des Anciens, les formes, et aussi l’étude de la pensée. » (JR)

Du Local au global à l’Idathème
Une fois le Local et le Global mis en place par une émergence de l’un dans l’autre, il faut considérer et expliciter un nouveau concept qui apparaît alors, un troisième type d’existence appelé l’Idathème. Sa particularité tient au fait qu’il est impossible à se représenter par un esprit humain.
Pour résumer, on pourrait dire que :
– l’existence avec repères, c’est le Local.
– L’existence sans repères, c’est le Global.
– Et nous devons considérer une autre existence que Jacques Ravatin a appelé l’Idathème.

De la même manière que nous avons des formes qui sont liées au Global, nous pouvons dire que certaines formes sont également reliées à l’Idathème.
Des formes, des lieux, des actes, des intentions sont liées au Global ou à l’Idathème, ou aux deux simultanément.

Si on imagine aisément l’existence sans repères, l’existence de l’Idathème est par contre, plus difficile à assimiler puisque son concept de base est qu’il dépasse les capacités de l’esprit humain.

Le plus simple est d’illustrer cette forme d’existence par des exemples concrets tels que Jacques Ravatin et d’autres les ont perçus, ces lieux, ces formes, sont liées à l’Idathème :
• Certaines constellations.  
• Les caractères de l’écriture de l’Île de Pâques.
• Certaines courbes mathématiques comme la tractrice ou la cycloïde. (La cycloïde droite, aussi appelée roue d’Aristote ou roulette de Pascal, est une courbe plane transcendante, trajectoire d’un point fixé à un cercle qui roule sans glisser sur une droite.)
• L’ensemble des statues de l’île de Pâques.
• Le brouillard est lié à l’Idathème. Certains nuages peuvent l’être.
• La mandragore est lié à l’Idathème mais si on la trempe dans de l’eau froide ou chaude, cet état disparaît.
• La pierre philosophale est lié à l’Idathème.
• Les Vierges Noires tout en étant liées à l’Idathème n’émettent cette information que si l’on prie devant.
• Les carrés magiques, le carré Sator, sont liés à l’Idathème.
• Le château de Montségur fut lié à l’Idathème. Il ne l’est plus.
• L’Arche d’Alliance fut liée à l’Idathème.
• La double Hélice de l’ADN est liée à l’Idathème.
• Le blanc d’œuf et d’autres colloïdes sont liés à l’Idathème.
• Les Dolmens, les alignements de Carnac, les cromlechs sont liés à l’Idathème. Mais un menhir seul n’est pas lié à l’Idathème.
• Une figure animale ou humaine, très grande, dessinée sur le sol est liée à l’Idathème. On trouve en particulier ces dessins dans la campagne anglaise, comme la silhouette gravée de Cerne Abbas, dans le Dorset.
• Les animaux dessinés sur les pistes de Nazca sont liés à l’Idathème.
• Les néoVie sont à la fois liés au Global et à l’Idathème.

L’Idathème est une existence qui n’est pas liée au Global, elle se caractérise par le fait que c’est être étant. Ceci pour être compris doit être pensé tout d’un bloc, sans être décomposé.

Si l’on rapproche le Local, le Global et l’Idathème de la correspondance symbolique Corps, Âme, Esprit, il n’y a à proprement parler pas de réelles équivalences de leurs caractères entre eux. La relation se fera par le ressenti symbolique, puisque nous nous trouvons devant un concept que les religions utilisent mais n’expliquent pas. Ce qui ouvre la porte à toutes les interprétations et utilisations selon le contexte dans lequel on les reçoit.
Si l’on s’appuie sur son ressenti, on peut dire que :
— L’âme est reliée à l’Idathème.
— L’esprit est associé au Global.
— Le corps est rattaché au Local.
Ici lorsqu’on parle du corps, il s’agit bien entendu du corps localisé. L’esprit lui étant totalement délocalisé, il est normal de le retrouver rattaché au Global. L’Âme, quant à elle, est totalement liée à l’Idathème. Elle est la manifestation de l’être étant.

C’est à partir de ces concepts-là que l’on peut aborder par exemple le Yin Yang, le Feng-Shui, l’Homéopathie, l’Acupuncture, la Géobiologie, ainsi que tous les phénomènes qui sont habituellement rejetés car incompréhensible dans la pensée rationnelle. Cette approche n’est pas figée, elle est en perpétuel mouvement. La remise en cause est permanente, aucune forme n’est rejetée par incompréhension, c’est la forme, de pensée qui est modifiée pour envisager la forme sous un autre aspect.

Et Luc Labat de dire : « Cette approche globale m’a permis, depuis plus de dix ans, d’intervenir sur des sites où l’approche rationnelle ne permettait pas ni d’expliquer ni de résoudre les divers phénomènes rencontrés. Fruitiers et vignes qui ne produisent plus ; animaux ayant des maladies ou des comportements incompréhensibles (cannibalisme, agressivité, tumeurs, kystes, etc.) ; personnes ayant des problèmes de santé physique et psychologique inexpliqués, et ceci avec un taux de réussite très important. »
Quand Luc Labat fit découvrir à Jacques Ravatin les produits néoVie, celui-ci comprit très vite leurs relations exceptionnelles au global et à l’Idathème. Suite aux différents tests qu’il en fit, il ajouta même : « Je ne connais pas un produit qui marche pour le végétal, le minéral et l’animal qui ne puisse pas marcher pour l’être humain. »

Écrit par Jacques Bonvin, d’après les textes de Jacques Ravatin et les notes rassemblés par Luc Labat.

(1) Obs. pour observateur, mais ce mot pourra avoir un sens plus général que celui utilisé en physique. Le champ de cohérence rationnel ne permet qu’une seule vision. L’univers n’est qu’un écho à un Champ de Cohérence lancé par l’Obs et dans lequel l’Obs se dilue. Cette opération de plongement-dilution se répète sous forme d’écho dans d’autres actes attachés à cet Obs. On se rend alors compte que l’observateur du monde est enfermé dans une prison bâtie par son cerveau et par une société qui lui semble extérieure parce qu’elle lui a été présentée comme extérieure par un des échos du plongement-dilution dans le Champ de Cohérence. L’Obs doit embrasser sa création. (JR)